Bonjour Edith et bienvenue sur Activateur de guérison.com 😉
Aujourd’hui, tu vas partager ton témoignage concernant ton parcours de guérison d’un cancer du sein triple négatif très agressif, mais local (le même que le mien!). Tu as eu le courage de prendre des décisions difficiles et de suivre ton propre chemin de guérison.
C’est parti !
1/ Peux-tu nous parler un peu de l’annonce de ce cancer du sein triple négatif et comment tu as réagi ?
J’ai découvert ce cancer en me réveillant une nuit et en me grattant en haut du sein, car j’avais fait une réaction allergique. J’ai su tout de suite que c’était un cancer !
Ce qui m’a été confirmé 3 semaines plus tard par mon médecin puis par la mammographie qui montrait un cancer infiltrant ACR5 de 15mm ; la mammographie précédente qui datait de moins de 2 ans ne montrait rien à cet endroit là : c’était forcément un cancer agressif !
J’ai pensé à une possible fin de vie proche, à la souffrance qui peut l’accompagner car il y a si peu de places en soins palliatifs … et j’ai alors dit à mon mari : « On va se battre et je vais guérir » ! Nous avons alors fait un travail d’équipe et le soutien de mon mari ne m’a jamais manqué.
2/ Quels ont été les traitements conventionnels préconisés et comment as-tu décidé de gérer ça ?
J’ai été prise en charge à l’Oncopole de Toulouse. La biopsie a identifié un cancer triple négatif très agressif (KI67 > 90%) : un tel cancer double de volume toutes les 3 semaines…
C’est l’opération qui m’a d’abord été proposée : je l’ai acceptée immédiatement. Elle a eu lieu 9 semaines après la mammographie : c’est long avec un tel cancer dans le corps !
Comment ne pas penser que ce délai énorme donne toutes les chances au cancer de se métastaser ? Grâce à tout ce que j’ai mis en place dès l’annonce du cancer, et aussi grâce à la découverte du cancer avant qu’il ne soit trop avancé, l’analyse de ce qui a été retiré de mon corps, si elle confirmait les caractéristiques du cancer, montrait que sa taille n’avait pas bougé depuis la mammographie, que les marges d’excision étaient libres de cellules cancéreuses et qu’il n’y avait pas d’atteinte des ganglions sentinelles.
Quelques temps après, le PET Scan ne décelait aucune métastase.
La chirurgienne m’a dit quelques heures après l’opération : « La maladie a été retirée de votre corps ». Par cette phrase, elle me permettait de renaitre ! Merci infiniment à elle !
Une chimiothérapie classique m’a ensuite été proposée (3 EC100 sur 9 semaines + 9 Paclitaxel sur 9 semaines) : je l’ai refusée. Pourquoi ?
J’ai fait l’hypothèse, au vu des examens et des mesures d’accompagnement que j’avais mises en œuvre, que ce cancer était resté purement local.
D’autre part, je suis allée sur le site Breast Predict* et j’ai simulé les chances de survie supplémentaires que pourrait m’apporter cette chimiothérapie au cas où ce cancer y serait sensible (ce qui n’est pas testé avant le traitement).
Ce site indiquait dans mon cas 79% de guérison grâce à la chirurgie et environ 3% de mieux grâce à ce type de chimiothérapie… à mettre en balance avec tous les effets secondaires attendus… et si les cellules cancéreuses ne répondent pas au traitement, alors là, c’est la catastrophe car dans un corps immunodéprimé par une chimiothérapie, un cancer se développe à grande vitesse !
J’ai aussi lu plusieurs articles de médecins très sérieux, y compris des experts dans le domaine, qui donnaient les mêmes taux de guérison par les chimiothérapies, en particulier pour les cancers du sein.
3/ Tu as refusé la chimiothérapie après l’opération du cancer du sein triple négatif. Comment ton entourage a accueilli cette nouvelle ? Et les médecins ?
Mon mari l’a très bien pris : en fait, nous avions tous les deux lu des articles scientifiques sur l’efficacité et les effets secondaires des chimiothérapies ; tous les deux, nous avons interrogé le site Breast Predict et discuté des résultats. Nous étions sur la même longueur d’onde.
Les rares personnes au courant de ma situation n’ont pas fait de remarques ou étaient compréhensives, en particulier une amie qui avait elle-même fait le choix de la chimiothérapie et connaissait donc le parcours.
Les médecins, eux, l’ont très mal pris :
– L’oncologue s’est mise en colère me disant de changer d’oncologue ou de centre de traitement, d’aller voir à Paris si c’était mieux…
– Quant à mon médecin généraliste, elle a déclaré ne plus pouvoir m’accompagner désormais car « tous ceux qu’elle a connus et qui ont fait ce choix en étaient morts »…
Cette période du parcours a été extrêmement lourde et pesante pour moi, et aussi pour mon mari ! Comme quoi un médecin peut tuer ou guérir d’un mot !
4/ Tu m’as confié que la radiologue avait été assez dure avec toi. Comment se sont passés les séances de radiothérapie ?
La radiologue était bien sûr au courant de mon refus de la chimiothérapie. Elle m’a d’entrée de jeu dit que je pouvais aussi refuser la radiothérapie. J’ai ressenti le ton de cette « information » comme agressif ; j’ai répondu que j’avais des questions à lui poser avant de prendre ma décision.
Les séances de radiothérapie se sont très bien passées : l’équipe des techniciens était super sympathique, prévenante : je me rendais aux séances sans aversion.
Je dois souligner que tout le personnel de l’Oncopole à l’exception de l’oncologue et de la radiologue ont été extrêmement prévenants, aidants, d’une très grande gentillesse : je les remercie du fond du cœur !
5/ Dès que tu as appris pour ce cancer du sein triple négatif, tu as vraiment été actrice de ta santé puisque tu as pris le traitement métabolique du Dr Schwartz, suivi le régime cétogène, pris les produits Beljanski… J’avais fait tout ça, moi aussi, donc je vois très bien que ça a dû être une sacrée réorganisation de toute ta vie quotidienne, non ?
Oui, c’est sûr ! J’ai immédiatement contacté « Maison Beljanski »* et j’ai pu obtenir très rapidement une séance de coaching par Skype : Joséphine, la coach en santé intégrative, m’a rassurée et très bien conseillée. J’ai pris du PAO FM et du ROVOL en quantité adaptée à mon poids ; je continue à en faire des cures. J’ai aussi pris du Ginkgo pendant la radiothérapie et 2 mois après. J’ai aussi pris le traitement métabolique du Dr Schwartz, sur la base des indications de son livre « Cancer : un traitement simple et non toxique« .
J’ai également pris de la bromélaïne, de la cardamone (spécifique du cancer du sein), les vitamines D3, K2 et C sous forme d’acérola, de la spiruline…
Avec tout cela, j’avais presqu’une prise de produit toutes les 2 heures, du réveil au coucher. Les journées étaient rythmées par les alarmes de mon portable pour ne pas les oublier 🙂 … et bien sûr le pilulier et la gourde d’eau étaient de toutes les sorties.
Depuis l’annonce, je marche au moins une heure chaque jour : comparé à l’efficacité de la chimiothérapie qui me donnait 3% de chances de survie de plus, la marche en donne 5% quand même …
Dès la mammographie, je me suis mise au régime cétogène : merci à mon mari de m’avoir aidée à peser les aliments, à calculer la quantité de sucres ingérée, à choisir les aliments ! Seule, je ne sais pas si j’aurais pu mener tout cela de front : il faut se faire aider ! C’est un régime difficile. Je n’ai pas réussi à obtenir un RDV chez une nutritionniste spécialiste de ce régime en temps utile.
Le but était de priver les cellules cancéreuses de sucre.
Ce régime fait l’objet de controverses et le Dr Schwartz lui-même déconseille de le poursuivre plus de 15 jours car la pression de sélection naturelle conserve les cellules cancéreuses capables d’utiliser les lipides et quand il n’y a plus qu’elles, le régime ne sert plus à rien. D’autre part, les effets de ce régime sur le génome et l’épigénome sont peu connus et pas forcément positifs.
Ceci dit, il existe énormément de témoignages de personnes qui se sont guéries du cancer grâce à ce régime uniquement, qu’ils font sur de nombreux mois et même des années sans effets secondaires. Moi, je l’ai fait un mois et j’ai ensuite poursuivi en régime « low carb » : 80g de glucides par jour maximum.
Il est important de prendre ces compléments alimentaires chez eux, car il existe de nombreuses contrefaçons, un peu moins chères mais ne contenant pas ou peu de substance active donc peu efficaces ! Voir le livre de Sylvie Beljanski « Gagner la lutte contre le cancer : la découverte dont la république n’a pas voulu« .
6/ Tu as par ailleurs suivi la méthode Simonton (voir le livre “Guérir envers et contre tout : Le guide quotidien du malade et de ses proches pour surmonter le cancer”). En quoi cela consiste et comment tu t’y es prise ?
Le Dr Carl Simonton, dans les années 70, pose les bases de l’accompagnement psychologique du cancer de manière intégrative. Cette méthode très complète est un accompagnement pour
– faire le point, réapprendre le goût de la vie, la joie et la gratitude, se donner le droit et la volonté de vivre, se relaxer, se faire plaisir,
– sortir de l’impasse du « pourquoi » et « pourquoi moi » en recherchant les causes qui expliqueraient l’apparition du cancer,
– découvrir ses croyances et construire une pensée positive, découvrir ses vraies raisons de vivre et créer le futur, surmonter le ressentiment,
Le cœur de cette méthode est “La relaxation-visualisation de guérison”. c’est une relaxation suivie d’une imagerie mentale portant sur l’aide psychologique au système immunitaire dans son combat contre les cellules cancéreuses. Il s’agit pour la personne d’inventer un film de guérison ou d’amélioration, avec ses propres images symboliques.
D’autres sujets sont aussi traités comme la maîtrise de la douleur, l’exercice physique, la peur de la rechute et de la mort, le soutien de l’entourage.
7/ Quelles sont les autres outils que tu as utilisés et qui t’ont aidée pour guérir de ce cancer du sein triple négatif ?
Tout de suite, j’ai mis en œuvre un accompagnement avec une thérapeute pratiquant la méthode Simonton. L’apport de cet accompagnement est énorme pour moi : un soutien psychologique infaillible et une aide pour découvrir mon mode de dysfonctionnement et explorer des pistes de changement.
J’ai ensuite lu les livres que tu conseilles sur ton site :
– les 9 clés de la rémission de Kelly A. Turner : ce livre m’a donné une superbe énergie, de la joie ! Il faudrait le conseiller à toute personne atteinte d’un cancer !
C’est une analyse de 1000 cas de rémissions radicales pour des cancers graves, disons le, désespérés, tous consignés dans des publications médicales. L’auteur a elle-même rencontrés et interrogés ces personnes, ainsi que des médecins ou praticiens alternatifs dans le monde entier. Puis elle a fait ce livre.
Elle a extrait de tous ces cas, les 9 clés communes toutes mises en œuvre par ces 1000 cas. Elles sont classées ainsi, sans que cela ne préjuge de leur importance : alimentation, prise en main de sa santé, intuition, suppléments de plantes et autres, émotions refoulées, émotions positives, soutien social, spiritualité et avoir de bonnes raisons de vivre.
Chaque chapitre est un vrai régal avec des témoignages, des réflexions scientifiques et de nombreuses pistes à explorer. C’est très bien écrit par une personne qui est emplie de compassion et de volonté d’aider.
– « le placebo c’est vous » puis « Devenir super-conscient » de Joe Dispenza qui m’a confirmée dans mon choix. Je crois que notre futur est créé par nos croyances. Depuis, je fais quotidiennement des méditations décrites dans ces livres.
J’ai aussi lu d’autres livres très aidants :
– Cancer : être acteur de votre traitement des Dr Ménat et Dumas, un accompagnement par les médecines naturelles pendant les différentes phases du traitement. Grâce à ces conseils, la radiothérapie s’est très bien passée.
– La maladie cherche à me guérir du Dr Dransart, surtout le tome 2 qui explore les causes de la maladie en profondeur (pas uniquement le cancer).
– Les 7 clés de la guérison de Amédée Louis-Fernand et Brenda Guidi : devenir l’acteur principal de notre guérison, et utiliser notre pouvoir créateur pour retrouver la santé. C’est la voie que propose ce livre, en présentant une approche holistique de la guérison, qui repose sur une longue expérience et une connaissance approfondie de la relation corps-esprit.
– Sans oublier quelques romans très positifs pour se détendre, s’évader comme ceux de Maud Ankaoua par exemple.
Je me suis créé une bibliothèque de musicothérapie : j’écoute des musiques en différentes fréquences (les fréquences sacrées et 432 Hertz), des musiques pour régénérer le système immunitaire, équilibrer les chakras, synchroniser les hémisphères cérébraux.
8/ En quoi cette expérience t’a transformée aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a changé dans ta vie ?
L’aide thérapeutique, les lectures et la réflexion, les méditations m’ont permis d’entrer dans un nouveau monde, avec conscience de mon désir de vivre et de mes buts, de cultiver la joie, la gratitude, les pensées positives : « Forgeons nous des croyances qui nous font du bien » comme le dit le Dr Simonton !
J’ai pris conscience du pouvoir de l’esprit tant pour nous rendre malade que pour nous guérir : l’importance des actes, des paroles et des pensées à tout instant et je suis de plus en plus présente à moi-même.
Je travaille actuellement à me guérir d’une autre maladie « incurable » que je traine depuis plus de 20 ans ! Et j’ai confiance dans le résultat que je projette en pensées à tout instant : je m’y vois en pleine santé, pleine d’énergie et réalisant mes objectifs de vie 🙂
Sans le cancer, je n’en serais pas là ! Alors je lui dis « MERCI » !
9/ Aurais-tu un dernier conseil ou quelque chose que tu souhaiterais dire à toutes celles et ceux qui cherchent de l’espoir et des clés pour guérir ?
Les délais pour tous les examens et l’opération sont longs, au moins pour les personnes ordinaires, comme moi ! Notre pays est sous-équipé et on entend parler d’une explosion des cancers.
Il me semble très important, dès l’annonce, de mettre en place des mesures « physiques » pour ralentir ou stopper la croissance du cancer : régime alimentaire, exercice physique à l’air libre, compléments alimentaires, etc. Ceci permet de gagner du temps.
Se documenter auprès de différentes sources, et Internet peut apporter de nombreuses explications et informations. Tout ceci n’est pas du goût des médecins : ils m’ont déconseillé Internet, l’assimilant aux journaux féminins pleins de mauvais conseils, mais Internet regorge de publications scientifiques internationales reconnues (The Lancet Oncology par exemple).
Aucun médecin ne m’a expliqué ma maladie, ni les traitements proposés ! Internet m’a permis de comprendre tous les résultats et de trouver des arguments pour et contre les thérapies proposées.
Enfin, je suis convaincue du pouvoir de l’esprit : je crois qu’il est possible pour toute personne de retrouver la pleine santé.
Recherchez une aide amicale et thérapeutique qui vous accompagnera dans la transformation de votre esprit : une personne avec laquelle le courant passe bien c’est très important ! Entourez-vous de lectures, de musiques qui vous ferons du bien, reprenez contact avec la nature, ne serait-ce qu’un arbre dans votre rue, avec les oiseaux qui célèbrent chaque matin le lever du jour : ressentez votre corps en pleine santé, retrouvez le bonheur de vivre … et la vie suivra !
Merci à Edith pour ce témoignage très inspirant ! J’ai moi-même eu un cancer du sein triple négatif et j’adhère totalement à tous les précieux conseils qu’Edith a partagé ici !
J’espère sincèrement que son expérience et la manière dont elle a transformé ce défi en or 🙂
Et vous, avez-vous des retours d’expérience similaires sur un cancer du sein triple négatif ou autre ? Surtout, contactez-moi vite via les commentaires sous cet article ou en m’écrivant via le formulaire de contact !
Superbe témoignage ! Ce qui continue de me choquer, c’est le total manque d’empathie des médecins… Je n’ai pas vécu (de près ou de loin) une situation similaire mais je trouve ça hallucinant qu’on puisse dire d’aller voir ailleurs si on est pas d’accord… Enfin bref, Edith a semble-t’il su prendre la bonne décision pour elle et nous donne une belle leçon, à savoir apprendre à écouter son instinct et à se faire confiance (sans pour autant dénigrer la médecine « classique »). Merci pour le partage d’expérience !
Merci Marlène, oui, la pression dans un tel parcours, lorsqu’on décide d’aller à l’encontre de ce que veulent les médecins, peut être très difficile à gérer…
Ayant eu un cancer du sein moi-même, je suis très touchée par ce témoignage. Quand j’ai su que j’avais un cancer, j’ai directement adopté une alimentation anti-inflammatoire, j’ai banni le sucre sous toutes ses formes et ainsi de suite pour soutenir mon corps dans sa guérison.
Merci Jessica ! Oui, j’ai fait pareille, c’est fou le poids qu’on perd dès qu’on arrête le sucre raffiné ! Et on y gagne en énergie, c’est impressionnant…
Merci pour ce témoignage très intéressant, oui pour guérir il faut être acteur de sa guérison ce que l on n apprend pas avec la médecine chez nous, il n’y a qu à voir avec les réponses des soignants dans ce témoignage !! Je vais de la medecine chinoise et je dis toujours aux personnes qui sollicitent mes services qu elles doivent participer à leur guérison ne cerait ce qu en changeant leur alimentation !
Complètement d’accord avec toi, Carole ! Merci pour ton retour.